QUAIS DU POLAR 2013
Depuis longtemps je souhaitais me rendre à Lyon, au Festival "Quais du Polar" qui existe depuis 9 ans.
C'est chose faite car je m'y suis rendue sur le week-end de Pâques.
Ces quelques jours passés à Lyon ont été fort agréables.
J'ai émaillé les conférences avec les auteurs de romans policiers présents de quelques pauses gastronomiques dans les "p'tits bouchons" lyonnais.
Je n'ai pas fait que manger j'ai aussi visité la ville que je ne connaissais pas et qui est fort belle !
Le samedi 30 mars j'ai assisté à une conférence à l'Hôtel de Ville
"Quand la bannière étoilée redevient un rêve français"
Brigitte Aubert, Patrick Raynal et ...Joël Dicker étaient présents !
Le débat était intéressant.
Pourquoi nos auteurs français ou francophones ont-ils cet engouement pour
les Etats-Unis ?
Mais surtout, surtout j'ai pu parler avec Joël Dicker et lui faire dédicacer...mon programme car je n'avais pas son livre avec moi (ma critique sur La vérité sur l'affaire Harry Quebert paraîtra dans quelques jours)
Mais le point fort de cette journée a été pour moi la "dictée noire" lue par Alexandre Astier (Kaamelott) que j'adore.
L'association "Agir ensemble pour prévenir et faire reculer l'illetrisme" était partenaire du Festival pour cette dictée.
Alexandre Astier est lui-même auteur, compositeur, réalisateur, monteur, scénariste et acteur !
Ses dialogues sont savoureux et gouailleurs, ils ne sont pas sans faire penser à ceux d'Audiard !
La dictée a été extraite du dialogue des "Tontons flingueurs".
Cet excellent texte a naturellement été écrit par le regretté Michel Audiard !
La dictée portait sur la scène qui se passe dans la cuisine pour ceux qui connaissent le film.
J'ai fait 3 fautes... (oui je sais 3 de trop )
Avant de commencer l'épreuve il a fait monter sur scène des volontaires pour jouer le dialogue.
Pendant cette saynète on a retrouvé le metteur en scène derrière l'acteur !
Alexandre Astier a su ponctuer cette dictée de notes d'humour et le public "d'élèves" était sous le charme de l'humoriste.
Alexandre Astier comme prof ?
Moi je dis oui !